mercredi 7 juillet 2010

Une erreur à ne pas commettre...

Il existe (au moins) une erreur à ne pas commettre quand vient l’envie de quitter un emploi pour voler de ses propres ailes.

Cette erreur serait de créer son travail à la place de travailler sur son entreprise. Autrement dit, croire qu’il suffit de travailler comme un employé mais à son propre compte.

Un consultant informatique qui est employé peut devenir indépendant et continuer à vendre ses services (et son temps) contre une rémunération. Mais fondamentalement rien n’aura changé, son modèle de rémunération est identique et il ne progressera pas.

La recette est de ne pas rester un technicien ou un expert dans son domaine, mais de développer aussi les compétences du « manager » et de l’entrepreneur.

En chacun d’entre nous il y a ces trois personnes : le technicien, le manager et l’entrepreneur. Le plus souvent la répartition entre ces trois rôles est respectivement de 70%, 20% et 10%. Ce peut être une bonne répartition pour démarrer mais pas pour se développer et faire croître son entreprise.

L’entrepreneur vit dans la futur, tout devient une opportunité, il a une vision qui parfois n’est pas réalisable. Sans lui, une entreprise n’aura pas d’élan et elle finira probablement dans une impasse.

Le manager vit dans la passé, il organise, il range, il planifie en se basant sur ses expériences passées. Sans lui, l’entreprise sombrera dans le chaos.

Le technicien vit dans le présent, son crédo est « on est mieux servi par soi même », il sait comment produire les choses, il est au cœur du métier. Sans lui, l’entreprise ne peut pas démarrer.

Michael Gerber développe ces idées en détail dans son livre « The E-myth Revisited », vous adorerez ce livre si vous avez aimé le livre « The 4-hour workweek » car c’est un complément idéal.

Les plus du livre :

L’auteur explique quelles sont les compétences à développer pour réussir à faire croitre sa petite entreprise. Il dit aussi pourquoi le faire. Le livre attire parfaitement l’attention sur des erreurs de stratégie à ne pas commettre avant de se lancer tête baissée dans la création d’une entreprise.

Ce que j’ai moins aimé :

Une impression que l’auteur est parfois trop américano-centrique alors que ses propos sont généraux. L’auteur a écrit d’autres livres sur le même sujet, après en avoir lu deux on se dit que le premier suffisait. Toutes les idées intéressantes semblent être dans le premier livre, les autres sont-il purement commerciaux ?

Conclusion :

Je recommande sans réserve la lecture de ce livre à ceux qui se disent « Timothy Ferriss m’a donné envie de me lancer mais concrètement que faut-il savoir pour faire croître son entreprise ? » ou encore à ceux qui ont déjà une petite entreprise et qui sentent clairement ne plus progresser.

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